Les peuples, c’est bien connu, n’ont pas de mémoire. Ce n’est qu’une fois que les évènements se sont produits qu’ils se rendent compte qu’ils auraient pu les éviter. C’est-à-dire trop tard ! Pour une fois, essayons de prendre quelques longueurs d’avance pour réfléchir sérieusement sur le monde qui nous entoure.
Ainsi, que nous révèle le fait, qu’en France, nos partis politiques ont changé de nom? Il y a 10 ans, nous avions le Parti Socialiste, le Parti Communiste, l’Union pour la Défense de la République et le Front National. Aujourd’hui, à la place, ce sont Renaissance, Reconquête, Républicains, France Insoumise et Rassemblement National. Il n’est pas nécessaire de s’appeler Freud ou Lacan pour s’apercevoir qu’il y a là un vrai sujet.
Comment, dès lors, se servir des outils de la psychologie pour envisager la politique ? Les techniques de l’analyse ne pourraient-elles nous permettre de mieux décrypter le monde dans lequel nous vivons ? Spécialement, La notion de transfert ne se révèlerait-elle pas très utile pour comprendre les mécanismes à la base de la rencontre entre les politiques et leurs électeurs ainsi que les déceptions et désillusions qui s’en suivent presque toujours ?