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Le Pôle recherche

Présentation

La SFU-Paris s’attache à proposer une formation universitaire complète, intégrant un pôle de recherche spécifique à la psychologie clinique, psychanalytique et transculturelle. Notre laboratoire de recherche se distingue par son approche multidisciplinaire et son engagement dans des recherches qualitatives et quantitatives de pointe. Nos travaux s’articulent autour de la trilogie SUJET-CORPS-CULTURE et couvrent un large éventail de domaines, intégrant des perspectives variées pour répondre aux questions contemporaines. En mettant l’accent sur l’excellence académique et l’innovation, nous offrons un environnement stimulant où chercheurs et étudiants collaborent étroitement.

Sous la responsabilité du Dr. Anna Cognet, les projets menés par la SFU Paris visent à produire des connaissances applicables tant sur le plan théorique que pratique. Dans ce sens, notre clinique ambulatoire, la SFU Solidaire, opère en tant qu’outil facilitateur permettant aux étudiants de connaître et d’explorer le réel environnement clinique. Il s’agit d’une ressource scientifique appuyée sur une perspective psychodynamique adaptée aux nouvelles approches cliniques, sociales et psychopathologiques.

D’autre part, notre dimension internationale – soutenu par nos six différentes branches en Europe ainsi que des nombres partenariats sur plusieurs continents – permets à nos chercheurs de collaborer avec des experts à l’échelle mondiale enrichissant leurs perspectives et permettant une vision globale et pluriculturelle.

Thèmes de Recherche

DÉVIANCE, PSYCHOPATHOLOGIE ET RELIGION

Le projet ici présentévise àla réalisation, dans une démarche interdisciplinaire, de travaux de recherches collectives associant l’Axe 2 du Pôle de recherches de la Sigmund Freud Université- SFU avec ceux de l’Institut Supérieur d’Etudes des religions et de la laïcité- ISERL de l’Université Lumière Lyon 2 en partenariat et avec le soutien du Labex COMOD-Constitution de la Modernité, Raison, politique, Religion.

Pour sa mise en place, il sera fait appel à des professionnels assurant l’exercice de leurs fonctions en tant que médecins, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, psychanalystes, juristes, historiens et anthropologues pour faire lien entre Déviance, Psychopathologie et religion.

Le terme « déviance » sera utilisé pour désigner le domaine de la vie sociale étudiée par Howard Becker (1985), notamment dans son ouvrage intitulé Outsiders devenu emblématique et toujours dans l’actualité des sciences humaines et sociales. Pour H. Becker le terme déviance désigne et qualifie en tant que « deviens » les comportements « qui transgressent des normes acceptées par tel groupe social ou par telle institution ».

Dans ce sens, les démarches mises en œuvre, les axes thématiques choisis, les sujets et les études de cas retenues ainsi que le maniement du terme « déviance, » orientent les choix méthodologiques qui seront mobilisés en fonction des corps de métiers respectifs et des champs disciplinaires concernés, il s’agira de se consacrer à des comportements déviants impliquant « les actes sanctionnés par la loi et le système juridico-policier », par exemple la consommation de stupéfiants, mais aussi les maladies mentales, l’alcoolisme, et de façon plus générale, les additions de différents types.

S’agissant, en ce qui concerne nos préoccupations et objets d’intérêt communs, de l’étude de différentes modalités de la « déviance », il y aura lieu de considérer que les définitions des forces de l’ordre et de la justice « ne sont que définitions socialement constituées parmi d’autres » et par conséquent expériences récoltées sur les différents terrains de recherches sur le sujet, les différents cadres sociaux et structures de soins (publics et privés), en ayant à l’esprit que toutes les définitions de situations de déviance méritent une égale et approfondie attention.

Partant du présupposé que les définitions du terme déviance, couramment établies par des forces de l’ordre et de la justice, « ne sont que définitions socialement constituées parmi d’autres », il s’agira de considérer, à partir d’expériences récoltées sur ce sujet dans nos respectifs terrains de recherches respectifs, dans différents cadres sociaux et dans différentes structures de soins (publics et privés), que l’étude de différentes modalités et situations de déviance mérite une attention égale et approfondie dans le cadre de la recherche proposée.

A ce titre, au cœur des propositions de ce projet réside une double intention. À savoir, l’ambition de :

  • contribuer aux études et recherches portant sur la relation déviance/délinquance rapportée à la santé mentale, en se consacrant, par le biais du médical et des pratiques de soins, à des problématiques souvent ignorées des criminologues, des juristes et du politique.
  • d’aller au-delà des simples observations et études de cas d’un univers socio-culturel restreint marqué par la migration, la précarité, la délinquance/criminalité souvent localisés dans des quartiers dits «sensibles»

Notre projet nous conduit à proposer d’œuvrer dans le sens de ne pas rester cantonné à un imaginaire dans lequel l’immigré et le descendant d’immigrés ont associés à la déviance et par conséquent à la criminalité. Ce qui implique une attention et action particulière de refus que la conjugaison de ces dernières s’expliquerait par l’origine, la culture, la religion (notamment l’Islam dans le cas français). Refus donc du présupposé que la déviance ne serait qu’un symptôme dont les éléments explicatifs ou la causalité se trouverait dans l’origine ethno-géographique de chacun.

En tenant en compte que les normes sociales définissent les situations et les modes de comportements qui leur sont associés et par lesquels certaines actions sont présentées comme étant acceptées (en tant que qui est « bien »), d’autres sont interdites (en tant que qui « mal »), il s’agira de les appréhender sans adopter une surreprésentation de l’immigration, notamment postcoloniale de la déviance et/ou de la délinquance.

De cette manière, dans ses présupposés de base, au centre du projet que nous présentons, réside la prise en compte du fait « que tous les groupes sociaux instituent des normes et s’efforcent de les faire respecter, [au moins] à certains moments et certaines circonstances » (Cf. Becker, p. 25), renvoyant ainsi à ce qui est de l’ordre de « la norme » et du « hors-norme ». Il sera ainsi question d’être attentifs aux risques des stigmatisations, de bien établir la pertinence et les critères de la sélectivité des études de cas et de garder l’esprit critique face à la confrontation aux amalgames souvent révélés sur le terrain.

Projets terminés et archivés

Ce thème est choisi à la fois pour sa portée, en soi considérable, et afin de s’articuler au projet SFU-Europe faisant ainsi un lien avec Vienne et les différentes branches nationales de la SFU.  Il s’agit d’apporter à ce projet européen, à orientation psychosociale, sa dimension clinique, et interdisciplinaire.

 

Cette originalité est dans la logique même de la dynamique de la recherche, dégageant les acquis et dessinant les perspectives. La transmission de la recherche se fait par l’osmose entre les deux pôles de la communauté de recherche à faire émerger, étudiants et enseignants. Il donne lieu à des interventions sur ce thème à un rythme hebdomadaire et a pour ambition de se finaliser par une publication commune.

 

Ce qui doit prendre forme ainsi est une véritable « équipe de recherche », le Conseil scientifique dont le Pr. ASSOUN assure la présidence devra être composée, dans le sillage de cette dynamique vivante du séminaire à double participation, des représentants des différents axes de recherche présents à la SFU. Il se réunira périodiquement à partir de la rentrée 2020 pour discuter collégialement de tous les aspects de la recherche et organiser des manifestations scientifiques destinées à développer la visibilité sociale et scientifique de la SFU-Paris. Des représentants étudiants seront intégrés dans le Conseil  comme membres associés, ce qui correspond à la pratique universitaire des Ecoles doctorales, Ce conseil  sera notamment chargé d’organiser un colloque sur le ressentiment où les diverses sensibilités  de la communauté de recherche devront être représentées en s’adressant à un plus grand public autant qu’à la communauté universitaire nationale et internationale.

 

Responsable: Pr. Paul-Laurent Assoun

Le projet consiste à présenter l’apport du concept psychanalytique de Malaise dans la Culture, introduit par Sigmund Freud, pour comprendre la Culture et ses symptômes et de le mettre à jour à partir du contexte actuel.

Il s’agit d’actualiser ce modèle présenté en 1930 par le créateur de la psychanalyse en le confrontant au phénomène de mondialisation, de « l’économie-monde ».

Nous proposons d’articuler cette réflexion, en particulier, avec le projet émanant de la SFU-Berlin sous la direction du Pr. David Becker relatif au vécu par les jeunes étudiants des mutations sociales. La réaction des adolescents au changement collectif, eux-mêmes en un âge de la vie mutant, permet de voir les effets de ces transformations sur la génération émergente et la problématique de l’adolescence comme révélatrice des nouveaux modes de subjectivation.

 

Responsable : Pr. Paul-Laurent Assoun

Il s’agit de présenter une équipe pluridisciplinaire — de psychologues cliniciens, psychologues sociaux, anthropologues, médecins— pour examiner les changements technologiques sur le double versant de l’individuel et du collectif.

Le choix thématique de ce séminaire est la question du transhumanisme, courant qui annonce une révolution anthropologique lié à l’apparition des biotechnologies, des techniques prothétiques, ce que l’on regroupe autour de l’idée de « l’homme augmenté ».

Ce projet (voir supra) sera mené en partage avec le projet de recherche de La Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme (FMSH): “Transhumanisme et posthumanisme entre réalités et imaginaires” dont les responsables sont :

– Pr. Mara Magda Maftei – Bucarest (Roumanie), chercheur à la Chaire Éthique et Finance, Collège d’Études Mondiales,

– Pr. Jean-Gabriel Ganascia, Sorbonne Université et chercheur au LIP6 où il dirige l’équipe ACASA,

– David Doat (Université Catholique de Lille) et Alberto Romele (Université Catholique de Lille), MCF et 15 autres chercheurs associés.

 

Responsable : Pr. Paul-Laurent Assoun

Projet mené avec l’Hôpital universitaire Claude-Bichat sur les liens entre techniques bariatriques et vécu corporel du sujet. Il s’agit notamment du vécu postopératoire des sujets obèses, avec modification du goût et de l’odorat. Un changement de la perception des odeurs a été observé après une opération de l’obésité et l’objectif de ce projet est de mieux comprendre la relation entre odeurs et obésité.

Le projet comporte plusieurs volets :

  • Evaluation psychologique de la perception des odeurs
  • Evaluation par un ORL (docteur Eloi Lavoisier)
  • Evaluation du sinus avec IRM cérébrale

Partie Clinique: service de chirurgie viscérale Hôpital Claude-Bichat (Dr. Arapis, enseignant à la SFU-Paris).

Analyse protéomique et lipidéomique du sérum des patients opérés par un laboratoire du CNRS spécialisé dans l’odorat (Pr. Magnian).

 

Responsable : Dr. ARAPIS, CHU Diderot, Paris 7

Marie-Lou, 21 ans

"J'ai choisi une université à taille humaine qui me permet de m'épanouir dans un cadre familial et amical."
5.0
2017-02-17T21:18:55+01:00
« J’ai choisi une université à taille humaine qui me permet de m’épanouir dans un cadre familial et amical. »

Sophie, 53 ans

"Un apprentissage unique qui nous pousse à avancer dans la connaissance de nous-mêmes."
5.0
2017-02-17T21:22:07+01:00
« Un apprentissage unique qui nous pousse à avancer dans la connaissance de nous-mêmes. »

Mounia, 45 ans

"Depuis que je suis à la SFU, je deviens actrice, et non plus spectatrice de ma vie."
5.0
2017-02-17T21:22:57+01:00
« Depuis que je suis à la SFU, je deviens actrice, et non plus spectatrice de ma vie. »

Anne, 46 ans

"Parce que je cherchais une formation appliquée, qui me prépare véritablement à recevoir des patients"
5.0
2017-02-17T21:26:20+01:00
« Parce que je cherchais une formation appliquée, qui me prépare véritablement à recevoir des patients »

Alexandre Arnette, 24 ans

"Un apprentissage intégratif de la Psychologie dans sa véritable dimension sociale."
5.0
2019-04-10T15:57:36+02:00
« Un apprentissage intégratif de la Psychologie dans sa véritable dimension sociale. »

Lola Jubert, 20 ans

"En tant que thérapeute en formation, il est très intéressant de pouvoir être au contact d’une patientèle dès la quatrième année. Il est vrai que l’appréhension d’avoir des patients après nos études est diminuée grâce à la clinique ambulatoire. Nous rencontrons nos premiers patients accompagnés de professionnels qui savent nous guider et nous épauler."
5.0
2019-04-10T16:04:33+02:00
« En tant que thérapeute en formation, il est très intéressant de pouvoir être au contact d’une patientèle dès la quatrième année. Il est vrai que l’appréhension d’avoir des patients après […]

Delphine Nebor, 38 ans

"Je suis étudiante à la SFU en 1ère année de Master. Ce que j’apprécie le plus dans cette école est l’interaction entre le corps professoral et les étudiants facilitée par un nombre limité d’étudiants par classe et l’enseignement des différentes approches psychothérapeutiques. Une expérience stimulante !"
5.0
2019-04-11T17:09:10+02:00
« Je suis étudiante à la SFU en 1ère année de Master. Ce que j’apprécie le plus dans cette école est l’interaction entre le corps professoral et les étudiants facilitée par […]
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