La Sigmund Freud Université de Paris, centre de formation spécialisé en Psychothérapie et en Psychologie, ouvre ses portes au grand public à l’occasion de sa série de Conférences et de Séminaires programmés pour l’année 2016.
Chaque Conférence se déroule dans les locaux de la SFU de 19H à 21H, dans une ambiance conviviale qui invite à la réflexion sur de nombreux thèmes de société. Notre première Conférence « ENTRER DANS L’UNIVERS DE CARL GUSTAV JUNG » a été un succès. « LES CONDUITES A RISQUE : ENTRE ADDICTION ET ORDALIE », sera le sujet de la prochaine Conférence animée par Bertrand CHOPLIN, le jeudi 10 mars. Mais quelles sont ces conduites à risque ? Comment y faire face ? Bertrand CHOPLIN nous en dit plus en quelques lignes.
On remarque que les conduites à risque se banalisent dans nos sociétés. En effet, ces dernières occupent aujourd’hui le devant de toutes les scènes : politique, économique, financière, et même culturelle. Le héros des temps modernes est un dirigeant toujours plus surmené à force de viser l’excellence. Il s’agit d’un top model toujours plus anorexique, un personnage public toujours plus violé dans son intimité, un intellectuel toujours plus dépendant de sa vérité qui littéralement le drogue. En s’appuyant sur les travaux de Joyce MACDOUGALL, psychanalyste anglaise, et en illustrant notre propos d’une étude réalisée dans un cabinet d’analyste financier, nous tenterons de rendre accessible la mécanique interne qui alimente ces conduites et les pistes de solutions pour s’en libérer.
Par exemple, côtoyer les marchés financiers n’est pas sans risque. Ces conduites de nature ordalique, se distingueraient des addictions comprises comme tentatives de survie psychiques. Elles seraient un moyen de s’affranchir du passif de l’héritage humain ordinaire en évitant d’entendre le monde archaïque que l’on court-circuite. Dans ce contexte, doit-on parler d’addictions ou d’ordalies ? La réponse est sans doute chaque fois singulière. Toutefois, en démasquant le court-circuit de l’ordalie en acceptant d’être heureux et non plus humilié de se savoir vulnérable mais humain, le processus compulsif s’effondre.
Enfin, nous ne manquerons pas plus largement, en guise de conclusion de nous interroger, en nous appuyant sur Spinoza à propos de la nécessité d’opérer, pour se défaire de nos dépendances, une véritable conversion de l’être.
Pour en apprendre davantage sur « les conduites à risque », la Sigmund Freud Université de Paris vous invite à prendre contact dès maintenant pour réserver votre place, et à suivre le fil de son actualité pour découvrir son programme de Conférences 2016.
Bonne Conférence, et à bientôt !
Bertrand Choplin.