Alors que nos repères temporels sont bouleversés par l’épidémie de Covid-19, la question des limites et des jalons s’invite dans les thèmes des deux derniers Cahiers : le 154, « Au commencement » et « Des fins », à paraître. Cela manifeste une certaine urgence à réintroduire du temps, en interrogeant la fin dans ses diverses déclinaisons. Il convient d’ailleurs de parler des fins, tant celles-ci se jouent dans des registres hétérogènes. En tant que cliniciens, le domaine de l’analyse apparait comme un terrain propice à ce travail du et dans le temps ; fins de séance, expériences d’un tempo analytique qui instaure un temps du sujet et élaborations diverses autour de la perte, qui se vivent au cours du parcours d’analyse. Au-delà, sont évoqués dans ce Cahier, d’autres fins ; la mort, la fin des temps, les fins-charnières ou passages susceptibles d’ouvrir sur un devenir créatif.