Notre rapport à la nature a atteint un point de rupture qui requiert de recréer une manière respectueuse de vivre la Terre. « Nature(s), vivre la Terre » explore cet état d’urgence.
L’histoire, l’anthropologie, témoignent que d’autres façons d’être au monde sont possibles. Elles impliquent de faire un pas de côté par rapport à l’anthropocentrisme et à la toute-puissance propres à l’Occident. La pandémie actuelle met en lumière la communauté de destin des humains et leur commune responsabilité dans le sort fait à la planète qui nous héberge, ainsi qu’au reste du monde animal, végétal et minéral. La psychanalyse jungienne appliquée au collectif offre des outils pour penser un avenir et transformer notre présent. Elle nous aide à percevoir la subtile correspondance entre la dialectique du moi et de l’inconscient, et le lien de l’être humain avec la planète
La période de danger que nous vivons peut se révéler un temps de remaniement et d’activation des potentialités individuelles afin de parer à la catastrophe écologique, sanitaire, sociale, économique et à la crise du sens.