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LA VIOLENCE : SENS ET NON-SENS

LA VIOLENCE : SENS ET NON-SENS

 

Dans notre société actuelle, nous pouvons tous observer ô combien la violence est présente.

Qu’elle soit verbale, physique, idéologique, matérielle, explosive ou insidieuse, au travers des manipulations et des jeux de pouvoir, elle fait partie de notre quotidien.

Il y a encore des guerres dans le monde, beaucoup trop !

Dans de nombreux pays, il y a aussi un non-respect des valeurs et de la dignité humaine.Sous nos latitudes où la guerre n’est pas présente, tout se passe pourtant comme s’il y avait un danger extérieur, souvent hypothétique, contre lequel il fallait lutter, se défendre, ou bien des luttes intestines pour dominer.

Comment ne pas s’interroger sur ces fonctionnements particuliers ?

La violence extérieure nous renvoi, en miroir, à notre violence intérieure. D’où l’importance d’aller en explorer au plus profond de soi les racines. Donc, de mieux se connaitre pour comprendre comment gérer les difficultés, les excès.

La connaissance du psychisme montre qu’il y a, derrière toute violence, un profond sentiment d’impuissance  alimenté par la peur, la honte, la colère.

Dès la petite enfance des peurs se sont mises en place, correspondant à des situations vécues parfois comme terrorisantes, même si elles ne l’étaient pas effectivement, dans la plupart des cas. Ces peurs vont être réactivées, amplifiées, en fonction du passé de chacun, et davantage en période de fragilité où elles entrent en résonance avec l’environnement, les tensions collectives.

De plus, au début de l’existence, les bébés ont eu l’expérience de la dépendance totale, de l’incapacité profonde, semblables à des objets manipulables, voire rejetables.

Durant notre développement, nous avons tous traversé des étapes d’évolution psycho-affective et cognitive pour avancer sur notre chemin unique vers l’autonomie.

Ainsi avons-nous connu, à la fois, l’illusion de toute puissance du petit enfant qui croit être la cause des problématiques de ses parents, pouvoir tout changer dans son entourage, et bien évidemment, l’impuissance à y parvenir.

A cela s’ajoutent les pulsions archaïques de destruction et d’agressivité afin de sauvegarder son territoire et se protéger de l’extérieur perçu comme dangereux.

Nous sommes porteurs non seulement des mémoires inconscientes de notre passé, mais aussi des mémoires de l’humanité avec les violences millénaires encore présentes dans l’inconscient collectif.

Allons-nous laisser l’humanité se détruire, en répétant des anciens schémas dépassés et involutifs, en alimentant la violence, en arrosant, comme le disent les sages, la plante de destruction ou celle de la construction?

Nous avons le choix d’exprimer l’authenticité de notre être c’est à dire notre dimension de bâtisseur, ou le côté destructeur du personnage qui ne nous ressemble pas.

Cette détermination apparaît encore plus importante de nos jours, lorsque nous prenons conscience des interactions constantes entre les êtres : nous sommes reliés, pas comme des objets mais comme des humains, par la vie.

Certes, personne n’est parfait, il y a en chacun une partie sombre que Carl Gustav Jung appelle l ’ombre, et une partie lumineuse, rayonnante.

La responsabilité commence à un niveau individuel, en regardant et acceptant son ombre pour la transformer, l’éclairer, et se laisser guider par la clarté, l’harmonie.

A partir du discernement, la porte d’accès à la transformation va pouvoir s’ouvrir à l’expression du beau, du bon, du vrai en soi, plutôt que de la violence, de la rébellion, du rejet ou de la séparativité.

Va-t-on avoir le courage de changer de regard sur les fausses croyances, les idées erronées, les clivages, même si ce n’est pas simple ? Einstein écrivait qu’il était « plus facile de briser le noyau atomique qu’un préjugé ».

Néanmoins nous en avons la possibilité.

Il s’agit d’ouvrir son cœur en étant conscient que nous faisons partie d’un Tout, telle une vague dans l’océan, et lorsque nous cherchons à détruire l’autre, nous nous détruisons  aussi.

Sortir des rapports de forces c’est déjà ne pas oublier les pensées de sagesse qu’exprimait Lao Tseu :

« Chaque vague sait qu’elle est la mer.

Ce qui la défait ne la dérange pas, ce qui la brise, la recrée ».

 

Article de Nicole Attali – Psychologue Clinicienne

 

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Marie-Lou, 21 ans

"J'ai choisi une université à taille humaine qui me permet de m'épanouir dans un cadre familial et amical."
5.0
2017-02-17T21:18:55+01:00
« J’ai choisi une université à taille humaine qui me permet de m’épanouir dans un cadre familial et amical. »

Sophie, 53 ans

"Un apprentissage unique qui nous pousse à avancer dans la connaissance de nous-mêmes."
5.0
2017-02-17T21:22:07+01:00
« Un apprentissage unique qui nous pousse à avancer dans la connaissance de nous-mêmes. »

Mounia, 45 ans

"Depuis que je suis à la SFU, je deviens actrice, et non plus spectatrice de ma vie."
5.0
2017-02-17T21:22:57+01:00
« Depuis que je suis à la SFU, je deviens actrice, et non plus spectatrice de ma vie. »

Anne, 46 ans

"Parce que je cherchais une formation appliquée, qui me prépare véritablement à recevoir des patients"
5.0
2017-02-17T21:26:20+01:00
« Parce que je cherchais une formation appliquée, qui me prépare véritablement à recevoir des patients »

Alexandre Arnette, 24 ans

"Un apprentissage intégratif de la Psychologie dans sa véritable dimension sociale."
5.0
2019-04-10T15:57:36+02:00
« Un apprentissage intégratif de la Psychologie dans sa véritable dimension sociale. »

Lola Jubert, 20 ans

"En tant que thérapeute en formation, il est très intéressant de pouvoir être au contact d’une patientèle dès la quatrième année. Il est vrai que l’appréhension d’avoir des patients après nos études est diminuée grâce à la clinique ambulatoire. Nous rencontrons nos premiers patients accompagnés de professionnels qui savent nous guider et nous épauler."
5.0
2019-04-10T16:04:33+02:00
« En tant que thérapeute en formation, il est très intéressant de pouvoir être au contact d’une patientèle dès la quatrième année. Il est vrai que l’appréhension d’avoir des patients après […]

Delphine Nebor, 38 ans

"Je suis étudiante à la SFU en 1ère année de Master. Ce que j’apprécie le plus dans cette école est l’interaction entre le corps professoral et les étudiants facilitée par un nombre limité d’étudiants par classe et l’enseignement des différentes approches psychothérapeutiques. Une expérience stimulante !"
5.0
2019-04-11T17:09:10+02:00
« Je suis étudiante à la SFU en 1ère année de Master. Ce que j’apprécie le plus dans cette école est l’interaction entre le corps professoral et les étudiants facilitée par […]
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